Lorsqu’enfant je grattais le givre à mes carreaux,
Je voyais, par-dessus, l’habitation d’en face.
J’étais impressionné par autant de surface
Et par mes chers voisins qui étaient mes héros.
Ils tenaient une ferme et, quelque temps qu’il fasse,
Ils y travaillaient dur. Or, avec mon frérot,
On ne les vit jamais montrer les pectoraux.
Ces souvenirs ne sont pas de ceux qu’on efface :
Les œufs encore chauds ramassés avec soin,
Le beurre à la baratte, ou les jeux dans le foin,
Et puis toi, Geneviève, éperdument ravie.
Tu as quitté les tiens, tu as quitté ton toit.
Un bout de mon enfance est parti avec toi,
Mais tu seras en moi le reste de ma vie.
2 réflexions au sujet de « Geneviève »
j’ai beaucoup apprécié félicitations tu es doué j’aime beaucoup tes petites nouvelles
Merci beaucoup, c’est gentil. J’en ai « quelques » autres. Elles viendront, elles viendront…